Ammar Bouras se forme à l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger, d’où il sort diplômé en communication visuelle en 1989, puis en peinture en 1994 avec un diplôme d'Etudes supérieures en Arts plastiques.

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                Bouras enseigne la photographie au sein de l'Ecole de 1995 à 2006. Il obtient en novembre 2001 une bourse ProHelvetia de la Fondation suisse pour la culture, est en résidence à l’Ecole d’art d’Aix-en-Provence puis à la Cité internationale des Arts à Paris en 2003, avant de travailler au Festival d’Arles. Durant la décennie noire en Algérie, il est également photographe de presse.

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                Parmi ses expositions les plus importantes, on peut citer Le Noir et le bleu, un rêve méditerranéen  au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MUCEM) en 2013, Mapping Subjectivity. Experimentation in Arab Cinema From 1960 to Now au Museum of Modern Art de New York en 2011, Tag’Out à la Biennale de Sharjah en 2011.

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                Ses œuvres sont entrées dans les collections de la Fondation Lazaar à Tunis, du Musée national à Bamako et du Musée Imam Ali à Téhéran, ainsi que dans de nombreuses collections privées.

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                Ses premières activités de photographe de presse ont inscrit son travail artistique de photographe et de vidéaste dans une dimension politique et sociale, abordant les thèmes de la violence dans les rapports de l’individu avec la société dans laquelle il vit. Le regard critique qu’il pose sur la société algérienne ainsi que sa prédilection pour les nouveaux médias en font une des figures importantes de la scène artistique algérienne. Il vit et travaille aujourd’hui à Alger.